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La violence machiste en promotion ?

action de La Meute lancée le 1er septembre 2004

Juillet 2004 : une carte publicitaire* pour Club-Internet est diffusée à des dizaines de milliers d’exemplaires dans un réseau de commerces. On y voit les jambes d’une femme allongée sur le sol et chaussée de sandales à hauts talons. Le reste de son corps est masqué par la porte ouverte d’un lave-vaisselle. Texte : « À la place de mon match, elle voulait voir un documentaire sur les étoiles filantes. Elle les a vues. » On comprend donc qu’à la suite d’un désaccord sur le programme de télévision, « il » l’a tabassée et « elle » est restée sur le carreau après avoir vu trente-six chandelles.
Quel pays est assez machiste pour que la violence conjugale masculine y soit impunément utilisée dans la publicité d’un fournisseur d’accès Internet ? La France

Août 2004 : un an après Bertrand Cantat, meurtrier de sa compagne Marie Trintignant, l’ancien international de rugby Marc Cécillon assassine sa femme Chantal. Dans ces affaires dont les coupables sont des hommes connus, bien des médias leur cherchent des excuses dans l’alcool ou la jalousie.
En France, pendant ces douze mois, les soixante-douze autres meurtres commis par des hommes sur leur femme ou compagne n’ont pas fait la une. Ils ont souvent eu lieu après que la victime a subi des années de violences et qu’elle a plusieurs fois déposé plainte. Dans la plupart des cas, c’est parce que la femme voulait une séparation.

Combien de mortes faudra-t-il encore pour que des publicités comme celle de Club-Internet, qui sont des appels à la violence, ne soient plus possibles en France ?
En juin 2004, le gouvernement a déposé un projet de loi contre le sexisme et l’homophobie, dont l’examen a été repoussé à la prochaine session parlementaire.
Nous demandons à nos élus de voter au plus vite une loi anti-sexiste permettant de réprimer de telles incitations à la violence.
Nous demandons à Club-Internet des excuses publiques. À défaut de réponse positive avant le 15 septembre, nous nous engageons à lui retirer notre clientèle.

Voici la liste des premiers membres de La Meute ayant une adresse chez Club-Internet, qui annoncent publiquement leur intention de se désabonner :
Annick Boisset, Paris
Henri Boulbés, Paris
Philippe Breton, Strasbourg
Roxane Bunel, Val-d’Oise
Claire Desaint, Paris
Véronique Bayle, Toulouse
Christiane Chancel-Fribourg, Briançon
Fabienne Certain, Languedoc
Brigitte Levasseur-Costil, Sauguis


Voici une lettre adressée à Club-Internet par Christiane Chancel-Fribourg. Vous pouvez vous en inspirer pour protester vous aussi auprès de la PDG.
Madame,
Je vous confirme ma conversation téléphonique de ce jour avec l’un de vos conseillers clientèle. Je lui ai fait part de ma stupéfaction horrifiée à la vue de la publicité que vous avez faite pour démarcher la clientèle et qui montre une femme couchée sous son lave-vaisselle alors qu’elle vient d’être battue par son compagnon.

Il est impensable qu’une telle image ait pu être considérée par vos services comme avantageuse pour votre marque. Des évènements récents, tant en France qu’à l’étranger, montrent combien les femmes peuvent être méprisées, atteintes dans leur dignité, voire dans leur vie. Est-ce cette banalisation de la violence qui vous a semblée alléchante pour vos futurs clients ? Je n’ose le croire.

Je suis, quant à moi, une très ancienne cliente et j’ai toujours été très contente de vos services. Mais cette publicité fait que je ne peux plus être fière de mon e-mail.

Je vous prie donc, comme le demande le réseau “La Meute” dont je fais partie, de présenter dans l’urgence à votre clientèle et aux femmes en général des excuses publiques faute de quoi je me désabonnerai et ferai savoir à tout mon réseau les raisons de ce retrait.

Espérant encore que vous saurez revenir à la raison, je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations.
Christiane Chancel-Fribourg


Écrivez, vous aussi, en annonçant que, si Club-Internet ne fait pas d’excuses publiques avant le 15 septembre, vous lui retirerez votre clientèle, ou que vous ne la lui donnerez pas : l’expérience de La Meute montre que c’est l’argument le plus efficace.
Il est important que vous écriviez : on estime qu’une lettre reçue correspond à la colère de mille personnes n’ayant pas écrit.

Club-Internet 11 rue de Cambrai 75019 PARIS
tél. 01 55 45 45 00
adresse courriel : service_clientele@club-internet.fr
PDG : Marie-Christine Levet mclevet@club-internet.fr

La carte est visible sur ce site http://www.antipatriarcat.org/html/2sept200les_nouvelles6.html


Une réponse et des réserves
De nombreux membres de La Meute ont écrit à Club-Internet pour protester au sujet de sa carte diffusée en juillet 2004 qui fait de la violence conjugale masculine un argument publicitaire. L’annonceur leur a répondu.

Points positifs :
La réponse a été rapide : Club-Internet a reçu les premiers courriels le mercredi 1er septembre et a envoyé sa réponse le lundi 6.

Nos demandes ont été formellement satisfaites :
- présentation d’excuses
- assurance de vigilance donnée pour l’avenir

Quant aux explications avancées par Club-Internet :
La violence conjugale qu’un homme vient d’exercer sur sa femme est à la fois présentée comme « irréaliste » et comme correspondant à un « élément de vécu consommateur ».
Cette violence correspond bien à une réalité dans un pays où deux millions d’hommes battent « leur » femme, ce qui concerne un foyer sur dix.

Cette image de « dispute de couple (…) semblait correspondre au clin d'œil humoristique recherché ».
Les proches de Marie Trintignant, de Chantal Cécillon et des autres femmes tuées par leur conjoint goûteront certainement cet humour-là.

Club-Internet reconnaît avoir commis une erreur qu’il formule ainsi : « avoir sous-estimé la perception de violence que certains publics pouvaient potentiellement [sic] avoir [re-sic]dans cette saynète [re-re-sic] conjugale ».
Comme le racisme, le sexisme et la violence machiste concernent l’ensemble de la société, hommes, femmes et enfants, et aussi l’ensemble des client-es potentiel-les de Club-Internet.

Dernière justification : « cette création a été conçue et choisie par une équipe composée à 100% de femmes ».
Les femmes seraient-elles par nature miraculeusement exemptes de machisme ? Peut-on penser qu’aucune femme ne participe à la transmission de clichés sexistes ?

Considérant que l’analyse fournie par Club-Internet n’apporte pas les garanties attendues, La Meute émet des réserves quant à la confiance à accorder au futur engagement anti-sexiste de cet annonceur.
Elle invite Club-Internet à participer au prix Femino de La Meute qui récompense chaque année la publicité la moins sexiste. Les membres de La Meute seront particulièrement vigilant-es quant à ses prochaines campagnes, et décideront seulement alors de lui apporter ou non leur clientèle.

Si vous voulez réécrire à Club-Internet en ce sens, voici l’adresse :
11 rue de Cambrai 75927 PARIS Cedex 19
tél. 01 55 45 45 00
service_clientele@club-internet.fr
La PDG est Marie-Christine Levet mclevet@club-internet.fr

Pour signaler une publicité sexiste diffusée en France, prière de vous adresser au service officiel :
par téléphone : 01 55 55 49 50 (en laissant un message sur un répondeur)
par courriel : pub.sexiste@cab.parite.gouv.fr
par la poste : Ministère de la Parité et de l'Égalité professionnelle 8 avenue de Ségur 75007 Paris (précisez sur l'enveloppe 'publicité sexiste')

Écrivez aussi au BVP (Bureau de vérification de la publicité)
http://www.bvp.org/html/reagir/reagir.php#FormFrance
et par lettre : 11, rue Saint Florentin 75008 - PARIS




Commentaires de membres de La Meute envoyés à Club-Internet

Merci de votre prompte réponse et de votre franchise !
C'était une scène pas si "irréaliste", l'actualité le montre trop souvent. Attention à tous les "clichés" que nous véhiculons et qui sont le signe même d'une soumission acceptée. L'oppresseur (le "casseur de gueules"?) réussi d'autant mieux son coup qu'il obtient le consentement de l'oppressé à son insu (je vous cite :..." le désagrément totalement involontaire de notre part...").
On a une vision du monde à transmettre à nos petits frères et à nos petites soeurs. Celle où la violence ne vas pas de soi.
Sylvie ALLIX

J'apprecie votre réponse, mais trouve votre argumentaire faiblard et de mauvaise foi.
Vous écrivez: "En effet, qui n'a pas souvenir de "disputes" ou de frictions quant au choix du programme TV". Moi. Mon père n'a jamais frappé ma mère parce qu'il n'était pas d'accord sur son choix de programme.
Vous banalisez ce type de comportement, et le plus grave, vous vous en moquez. Vous trouvez ça drole.
Vous écrivez: "le visuel retenu mettait en scène une dispute de couple "irréaliste" qui semblait correspondre au clin d'oeil humoristique recherché."
Il est vrai que la violence conjugale est un sujet très drôle. Chaque année, des femmes en meurent de rire. Mais vous trouvez que c'est "irréaliste", les disputes de couple qui finissent comme vous le montrez. Tiens, Marie Trintignant s'en arrache la mâchoire de rire. Vous me trouverez cynique et peut-être manquant de cette fameuse ouverture d'esprit dont font preuve vos publicistes, mais permettez-moi de trouvez légères vos
raisons de défendre cette campagne. Excusez-vous, mais ne vous enfoncez pas. Le fait que ce soit des femmes qui aient promu cette campagne n'est malheureusement pas un gage de non-sexisme...Cela n'en est que plus grave.
Salutations.
Ac Malterre Barthes

Merci de votre courtoise et longue réponse. Je prends acte de ce qui peut ressembler à une amende honorable mais le fait que cette pub ait été retenue par une équipe composée à "100% de femmes" n'est pas une nouveauté: c'était déjà le cas pour la pub pour une crème liquide "Babette, je la bats, je la fouette et elle passe parfois à la casserole". Cette équipe de femmes avait, elle aussi, plaidé "le clin d'oeil humoristique" (sur la rigolote question des violences conjugales) lors d'une conférence de presse sur les dérapages de ce type organisée par le BVP (à laquelle j'assistais comme journaliste de l'AFP- retraitée depuis octobre 2003). Le président du BVP avait publiquement reconnu à l'époque qu'on ne se permettrait pas ce type d'humour à propos de juifs ou d'arabes parce que cela tomberait sous le coup de la loi...Babette était d'ailleurs un des "fleurons" du recueil des pires pubs sexistes publié en 2001 par le ministère aux Droits des femmes. Souhaitez-vous vraiment que Club Internet figure dans le suivant ? En espérant que votre club de femmes-cadres saura à l'avenir faire une place équitable à leurs deux identités, femmes et cadres (ce qui n'est jamais facile dans un monde d'hommes auxquels on doit sans cesse prouver que l'on est aussi brillantes qu'eux y compris dans les clins d'oeil "d'humour", toutes les femmes actives, y compris journalistes, le savent et certaines tombent, comme les vôtres, dans le panneau),
sincèrement vôtre,
Claudine Dreuilhe

Pour le président du Club Internet,
j'ai été atterrée de découvrir votre publicité de juillet vantant la brutalité d'un homme contre sa compagne parce qu'il voulait voir un match et elle autre chose: je n'arrive pas à croire qu'il y ait des femmes dans votre entourage pour goûter ce type d'humour ? la vôtre trouve-t-elle ça drôle ? je suis cliente de Wanadoo mais je compte quelques amis et amies parmi vos clients et je vais leur transférer votre pub. Les connaissant, je doute que cela les fasse rire, même s'ils aiment un bon match quand il s'en présente un. L'affaire Cantat vous a fait rire ? Et si c'était votre fille qui était battue à mort par un "amoureux", cela vous ferait rire ?
J'espère que vous aurez le courage de reconnaître votre erreur qui a d'abord été de retenir une équipe de pub aussi déconnectée des questions de société dans ce pays ...pourquoi ne demandez-vous pas l'avis de sociologues ou d'autres experts avant de lâcher dans la nature des produits qui sont, outre des contre-publicités redoutables pour votre entreprise, de véritables incitations à la violence sur "sa" femme après quelques canettes de bière (Marc Cécillon ?)
En vous souhaitant de ne jamais avoir une proche victime de violences conjugales,
Claudine Dreuilhe

J'ai vu une publicité de votre groupe représentant une femme, un morceau de femme plus précisément, sous une porte de lave-vaiselle, par-terre, assortie du slogan "je voulais voir mon match, elle un reportage sur les étoiles filantes ; elles les a vues".
Je vous écris pour vous demander ce que signifie cette publicité. Est-ce que cette femme est morte ? Est-ce que ce serait de "l'humour" ? Est-ce qu'il faut comprendre que lorsqu'une femme ne partage pas le choix de son conjoint, il est rigolo et légitime de l'assomer ou de la tuer ?
C'est peut-être drôle pour vous, mais ça ne l'est certainement pas pour les personnes qui vivent la violence conjugale. Je suis travailleuse sociale, et j'accueille régulièrement des femmes qui ont été passées à tabac par leur compagnon pour des "motifs" tels que celui que vous évoquez, parfois encore plus dérisoires.
Enfin, je trouve que c'est irresponsable de votre part, car faire de "l'humour" sur ce thème, c'est banaliser la violence, la rendre familière et drôle, et au final lui donner une légitimité.
Peut-être parviendrez-vous à m'expliquer votre point de vue, et attendant je ne pense pas qu'un jour vous me compterez parmi vos clientes.
Salutations.
Amélie Duranty


Mesdames

En réponse à votre courrier d’excuses, je voudrais ajouter le commentaire suivant:
si les disputes ou “saynètes” ou “frictions” au sein d’un couple sont effectivement fréquentes, voire saines, elle ne se traduisent pas nécessairement par de la violence , qu’elle soit verbale ou physique. L’agressivité et la violence sont deux choses tout de même bien différentes, l’agressivité ayant pour objet de faire entendre sa voix, de défendre son territoire, de “sauver sa peau” parfois, ce qui est somme toute tout à fait “humain, animal, instinctif “; alors que la violence consiste à nier l’autre, à le tuer réellement ou symboliquement, justement quand on a pas pu “se dire”, la violence est donc une incapacité à exprimer son agressivité: pour pouvoir exister, je tue l’autre, je le cogne, je l’injure, je le rabaisse .
L’humour n’est plus humour quand il renforce la discrimination et considère le passage à la violence comme “un détail” ! et aucun “ public” n’a à avoir une sensibilité spéciale face à ces actes : les blagues racistes, l’humour discriminatoire renforcant clichés et passage à la violence ne sont pas à voir comme un problème n’ayant à toucher la sensibilité que “ d’un certain public” comme vous le dites, que les personnes visées par la discrimination, l’holocauste n’est pas qu’un problème juif, le machisme et le sexisme ne sont pas qu’un problème de femmes , l’apartheid n’est pas qu’un problème de noirs, les blagues homophobes ne sont pas qu’un problème d’homos ... Ces phénomènes touchent notre sensibilité d’être humains, sont des atteintes à notre humanité, que l’on soit homo ou hétéro, femmes ou homme, black, blanc ou beur, ...
Une des armes préférées des fascistes, racistes, sexistes, disciminateurs de tous poils consiste justement à faire taire ceux qui se révoltent contre leurs “blagues” ou leur “humour” rabaissant et violent , en leur renvoyant qu’ils n’ont aucun sens de l’humour, en les traitant de paranos, en bottant en touche disant “vous avez mal interprété”, en minimisant la douleur identitaire que leur soi-disant “humour” a déchaîné! Ce qui a pour effet de remuer le couteau dans la plaie. Et génère un escalade dans la violence!
La mise en scène d’une dispute “soi-disant “ irréaliste n’a malheureusement rien d’iirréaliste. Ces disputes se terminent mal sont quotidiennes pour beaucoup, surtout pour les femmes et les enfants . Se faire tabasser n’est plus de l’ordre de la “friction” ou de la “saynette conjugale”. Faut-il croire que vos équipes de créatives, fussent-elles femmes, vivent dans une “bulle” dans laquelle jamais une dispute ne se termine par la violence? IGNORENT-ELLES TOUT DE LA VIOLENCE CONJUGALE? De la violence familiale? Dans quel monde ‘irréaliste” vit votre “commando créatif constitué par 100% de femmes? De plus, votre publicité réitère le cliché selon lequel c’est le mari qui gagne, la femme étant butée dans “sa” cuisine!
Aussi , si je puis apprécier le fait que vous ayez réagi à mon courrier , que vous présentiez des excuses et que vous vous engagiez à retirer votre publicité, je reste néanmoins quelque peu perplexe quant à votre réelle capacité à prendre une pleine mesure de l’effet “réalistement “ et objectivement violent de votre publicité. Vos “justiifications “ et explications ne m’ont guère convaincue , car vous resterz fondamentalement sur la position:
nous avons voulu bien faire,
nous avons de l’humour que vous “ certain public” , n’avez pas compris et avez mal interprété.
on retire tout de même, même si ça ne mange pas de pain car de toutes façons c’était une diffusion confidentielle
et je ne suis pas certaine que vous soyez à même d’éviter de réitérer ce type d’humour dégradant.

Aussi, je reste sur mes gardes.
L’image que j’avais de votre société s’en trouve grandement ternie et je reste en réserve quant à ma volonté de rester cliente chez vous.

Veuillez, Mesdames, accepter l’expression de ma grande déception.
Isabelle Jacob

Bonjour madame Levet,
Je me permets de vous ecrire pour vous faire part de mon mecontentement apres avoir vu votre campagne publicitaire ci dessous. Quel est votre message? Essayez-vous de vendre aux maris qui battent leur femmes?
Je vois deja la reponse toute preparee: "mais non, c'est de l'humour Mr
Nguyen, d'ailleurs ce sont des femmes qui ont travaille sur la campagne".
Etant donne le nombre de primates violents qui regardent les "matchs" (de foot...), ca pourrait une cible de choix. Je me demande si ils sont vraiment des clients potentiels neanmoins... Enfin, c'est votre probleme, moi le mien, c'est de transmettre cette image a tous les gens de mon entourage (plus les commentaires), qui sont abonnes a Club-Internet. Bien entendu, je leur montre des alternatives plus intéressantes, niveau abonnement.
Voila, c'etait juste pour vous dire combien les genies qui ont cree/approuve cette campagne ont reussi a m'influencer. Je vois deja la deuxieme reponse toute faite: "au moins, on ne laisse pas indifferent". Ah oui, c'est du Marketing...
Pour ma part, utiliser la violence conjugale comme argument de vente est
odieux. Il ne fait que renforcer un probleme deja tres important. En Europe, c'est la principale cause de mort et d'invalidite chez les femmes de 16 a 44 ans.
Au fait, Je me suis aussi plaint a T-Mobile USA, au cas ou, et j'ai transmis
tout ce bon package a des mouvements nord-americains.
Bonne journee,
Mr. Nguyen


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