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DES NOUVELLES DE LA MEUTE n° 141 à 149

DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 141 - 10 juillet 2009

HALDE : dialogue avec des sourds ?

Les Chiennes de garde rappellent au président de la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) sur quels textes (loi française et Convention pour l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes) il pourrait se fonder pour déclarer recevables leurs plaintes contre des publicités sexistes.

The Chiennes de garde ("She-Watch", a feminist watchdog organization) would like to remind the head of the French HALDE (High Authority in the Struggle Against Discrimination and for Equality) that there are texts (in French law and in the UN Convention for the Elimination of All Forms of Discrimination Against Women, CEDAW) upon which he could base a decision to admit their suits against sexist advertising.

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui comprend à ce jour 6 978 personnes et associations, dans 58 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »

1 Du nouveau sur le site de La Meute :
un texte de Francine Descarries, professeure à l'Université du Québec à Montréal, « Stéréotypes sexuels et publicité sexiste : le sexe vend bien ! »
L'auteure conteste le déni de la réalité sociale que colportent l'illusion de « l'égalité déjà là » et la banalisation, voire la dénégation de la sexualisation outrancière de l'espace public. Elle montre comment la publicité sexiste participe de ces phénomènes et représente un envahissement tentaculaire qui fait des femmes des objets de consommation, dans une érotisation exagérée et généralisée des rapports de sexe.
http://www.lameute.fr/doc_analyses/descarries09.php3

2 Les Chiennes de garde cherchent des rappeuses féministes et motivées pour chanter leurs superbes contre-raps féministes (voir les textes http://www.chiennesdegarde.com/ActionMars2009-Orelsan.html )
Y en a-t-il autour de vous ? Qu'elles écrivent à post[arobase]lameute.fr !

3 Suite de notre feuilleton avec la HALDE
>Nous avons reçu une réponse de la Halde, une lettre de son président M. Schweitzer en personne, qui s'est donc enfin décidé à nous prendre au sérieux.<

Vous pouvez lire les échanges entre les Chiennes de garde et la HALDE sur le site http://www.lameute.fr/actualite/surcouf-Halde.php3,

avec LA RÉPONSE DES BERGÈRES AU BERGER
comportant un rappel des textes sur lesquels nous fondons notre plainte.

1° la loi française
Le 28 octobre 2008, notre réseau attirait votre attention sur le fait que « pour les employés du magasin Surcouf comme pour les clientes (...) ce type de publicité sexiste constituait une discrimination à l'encontre des femmes », et donc de celles qui travaillent dans le magasin.
Nous exposions ainsi le paradoxe : « Comment obtenir le respect et des salaires égaux si les situations représentées majoritairement dans la publicité mettent en scène des ménagères ou des prostituées ? »
Cet environnement sexiste, hostile aux femmes et donc à l'égalité professionnelle, est reconnu comme une discrimination selon l'article premier de la loi n° 2008-496 du 27 mai 2008.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000018877783
« Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation sexuelle ou son sexe, une personne est traitée de manière moins favorable qu'une autre ne l'est, ne l'a été ou ne l'aura été dans une situation comparable.
Constitue une discrimination indirecte une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence, mais susceptible d'entraîner, pour l'un des motifs mentionnés au premier alinéa, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d'autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés.
La discrimination inclut : 1° Tout agissement lié à l'un des motifs mentionnés au premier alinéa et tout agissement à connotation sexuelle, subis par une personne et ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement hostile, dégradant, humiliant ou offensant ; 2° Le fait d'enjoindre à quiconque d'adopter un comportement prohibé par l'article 2. »

2° La Convention internationale
La France est partie à la CEDAW (Convention pour l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes, 1979). Celle-ci énonce que « la discrimination généralisée contre les femmes viole les principes de l'égalité des droits et du respect de la dignité humaine », et définit comme discrimination « toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine ».

Nous concluons ainsi :
Compte tenu de ces dispositions, sur lesquelles vous pourriez parfaitement vous fonder pour exercer votre mission conformément au cadre légal, nous nous étonnons que la Haute Autorité que vous présidez n'ait jamais pris en considération les demandes fréquentes, émanant de nos membres, d'intervention de votre part au sujet de publicités sexistes.
La « complémentarité » de nos actions dont vous vous dites convaincu nous semble, particulièrement dans le domaine de la publicité sexiste, un jeu de dupes, car vous vous défaussez sur La Meute des Chiennes de garde pour assurer ce travail considérable, alors que nous sommes une poignée de bénévoles sans argent et que vous présidez une institution officielle de la République, dotée de moyens importants.


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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 142 - 6 octobre 2009

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde pour information. Il s'adresse surtout aux personnes pouvant se rendre à Paris le samedi 17 octobre.
La Meute des Chiennes de garde comprend à ce jour 7 038 personnes et associations, dans 58 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »

MARCHONS ENSEMBLE POUR LES DROITS DES FEMMES !
Une manifestation nationale pour l'égalité et les droits des femmes aura lieu samedi 17 octobre 2009 à Paris. Départ place de la Bastille à 14h30.
Elle est organisée par le Collectif national pour les Droits des Femmes (CNDF, dont fait partie La Meute des Chiennes de garde) et l'association Femmes solidaires, autour de six thèmes :
ÉGALITÉ, LIBERTÉ, LAICITÉ, AUTONOMIE, DIGNITÉ, SOLIDARITÉ.
- égalité femmes/hommes dans la vie politique, économique et sociale
- liberté de disposer de son corps : notamment l'accès la contraception et à l'avortement
- laïcité : aucune ingérence des intégrismes religieux dans nos vies ou contre nos droits
- autonomie financière : de vrais emplois, de vrais statuts, des salaires décents et du temps pour vivre
- dignité : vote et application de la loi-cadre contre les violences faites aux femmes ; reconnaissance des droits des lesbiennes
- solidarité dans la lutte pour les droits des femmes du monde entier et l'égalité pour les femmes étrangères en France.
Pour en savoir plus :
http://www.mobilisationdroitsdesfemmes.com/
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/
http://www.femmes-solidaires.org/

Pour retrouver d'autres Chiennes de garde, rendez-vous à 14h30 devant le cinéma MK2-Bastille, 4 bd Beaumarchais.
Si vous pouvez venir et vous joindre à nous pour porter nos banderoles féministes, merci de l'indiquer en réponse !


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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 143 - 13 octobre 2009

ACTION N°33 - NON AU FROMAGE QUI TUE !

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui comprend à ce jour 7 054 personnes et associations, dans 58 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »

English summary
The Chiennes de garde ("She-Watch", a feminist watchdog organization) demands respect for women.
The Chiennes de garde Pack is taking a public stand against a sexist
advertisement for the French cheese cantal. Public money (from the Auvergne Regional Council and the Departement of Cantal) is being used for a sexist advertising campaign showing a "dumb blonde" being violently discarded by her partner for having forgotten to bring this cheese.
See the visual here:
http://www.oublier-le-cantal-c-fatal.com/pages/films.php

This mail is addressed to everyone in The Pack, even if this advertisement is French.


NON AU FROMAGE QUI TUE !

Lettre ouverte à MM. Vincent Descœur, président du Conseil général du Cantal, et René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne

Non à une campagne publicitaire banalisant
la violence machiste contre les femmes !
Non à l'utilisation de l'argent public pour la financer !

Chantal a oublié le fromage ? Pour la punir, son compagnon
1 l'expulse de la voiture et la laisse au bord de la route
2 répond NON au moment du mariage
3 se désolidarise d'elle pendant une escalade en cordée
4 la laisse tomber au bas de la pente, avec cri de détresse de la victime

Il s'agit d'une campagne publicitaire en quatre films diffusés à la télévision et sur Internet (visibles sur http://www.oublier-le-cantal-c-fatal.com/pages/films.php), avec pour slogan « Oublier le cantal peut être fatal ! »

Ces films, réalisés par l'agence Polygone, portent le logo de la République française et celui de l'Union européenne ; ils ont été financés notamment par de l'argent public provenant du conseil régional d'Auvergne et du département du Cantal.

Dans la « vraie vie », en France, tous les deux jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon.
NON à la banalisation de la violence contre les femmes !
NON à ce prétendu humour qui prend les femmes pour cible !
Le machisme n'est pas une fatalité : résistons-lui !

o Les Chiennes de garde ne mangeront plus de ce fromage-là !
o Elles demandent l'arrêt immédiat de cette campagne sexiste.
o Elles demandent aux pouvoirs publics de cesser de cautionner ainsi la violence machiste avec de l'argent public.

**
Nous vous invitons à écrire votre propre texte de réaction (vous pouvez vous inspirer de celui de La Meute) à
M. Vincent Descœur, président du Conseil général du Cantal
Hôtel du Département
28, avenue Gambetta
15015 Aurillac Cédex
Téléphone : 04.71.46.20.20
courriel via le site http://www.cantal.fr/

M. René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne
Hôtel de la Région BP 60
63402 Chamalières Cedex
Téléphone : 04 73 31 85 85
courriel via le site http://www.auvergne.org/contacts.html

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N° 144 - 8 février 2010

ACTION N°33 (suite)
Les Chiennes de garde ne lâchent pas le morceau !

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui comprend à ce jour 7 209 personnes et associations, dans 58 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »

Voici la Lettre ouverte que j'adresse, au nom de La Meute des Chiennes de garde, aux têtes de liste se présentant aux élections régionales d'Auvergne. Les membres de La Meute votant dans cette région sont en outre invité-es à écrire personnellement à ces candidats (adresses à la fin de ce courriel).

La campagne publicitaire pour le cantal
banalise la violence machiste contre les femmes.
L'argent public ne doit pas la financer.

Lettre ouverte des Chiennes de garde
à MM. Christian Bouchardy, André Chassaigne, Michel Fanget, Alain Laffont, Alain Marleix et René Souchon*

Messieurs,
Une campagne publicitaire est diffusée depuis septembre 2009 à la télévision et sur Internet ; financée en partie par le conseil régional d'Auvergne, elle met en scène un couple dont l'homme agit avec violence contre la femme (voir http://www.lameute.fr/agir/cantal.php3).
Dans ces 4 spots, « Chantal a oublié le cantal ». En réaction, son compagnon
- l'expulse de la voiture et la laisse au bord de la route,
- répond « non » au moment du mariage,
- se désolidarise d'elle pendant une escalade en cordée
- la laisse tomber dans la pente pendant la même escalade.

Burlesque ? Humour ? Avant tout, cette campagne est sexiste, car elle utilise les stéréotypes de la « blonde idiote », subissant la domination méprisante et brutale de l'homme. Surtout, elle banalise la violence faite aux femmes, alors qu'en France, tous les deux jours et demi, un homme tue sa compagne.
Les études sur les violences conjugales masculines montrent que bien souvent ce sont des faits minimes (comme ici l'oubli du fromage) qui déclenchent des réactions brutales.
Or l'impact de la publicité sur les esprits est considérable : par son caractère répétitif et le miroir qu'elle prétend donner de la société, elle contribue à construire nos représentations mentales.
Des images de ce type favorisent donc, en les banalisant, des stéréotypes sexistes, et elles légitiment la violence masculine.

De nouvelles diffusions de cette campagne étant prévues en 2010 et 2011, nous vous demandons de vous engager, si vous êtes élu
- à ne plus financer cette campagne sexiste, ni aucune autre du même genre
- à ne pas utiliser l'argent public pour promouvoir la violence misogyne.

Les Chiennes de garde rendront publiques les réponses des candidats, et les commenteront.


* M. Souchon, actuel président du Conseil régional d'Auvergne et de nouveau candidat, n'a pas répondu à notre première lettre du 13 octobre 2009

Lettre adressée (par la poste et par courriel) à
- Christian Bouchardy - Local Europe Ecologie Auvergne - 8 bis rue Rameau 63000 Clermont-Ferrand
- Alain Marleix - UMP - Permanence Fédération: Pôle Gambetta - 4, Av Marx Dormoy 63000 Clermont-Ferrand
- Michel Fanget MoDem - contact@modem63.net - Mouvement Démocrate - 133 bis, rue de l'Université 75007 Paris
- René Souchon PS - renesouchon@notreauvergne.com - Permanence du PS - 61, boulevard Trudaine 63000 Clermont-Ferrand
- André Chassaigne Front de Gauche - chassaigne.a@wanadoo.fr - contact@andrechassaigne.org - pcf63@wanadoo.fr - Fédération du Puy-de-Dôme | PCF-34 rue des Clos-BP 14 -63018 Clermond-Ferrand cedex 2
- Alain Laffont NPA - lagauche100pourcent@orange.fr - Liste La gauche 100 % sociale et écologique, 27 rue des Cordeliers 63100 Clermont-Ferrand

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N° 145 - 1er mars 2010

ACTION N°34 ÇA SUFFIT !
La Meute demande la création d'une instance chargée d'examiner toutes les publicités avant leur diffusion dans l'espace public
.

English text below

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui comprend à ce jour 7 256 personnes et associations, dans 59 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »

« Non à la banalisation de la violence sexuelle ! » : La Meute a aussitôt réagi à la publicité de l'association française Droits des non-fumeurs qui, pour détourner les jeunes de commencer à fumer, a utilisé une image symbolique de viol par fellation.
http://www.lameute.fr/actualite/dernier10.php3

Les très nombreuses réactions hostiles ont abouti à l'arrêt de cette campagne.
La quasi-unanimité de cette réprobation, phénomène rare, montre qu'une étape a été franchie : l'opinion publique semble avoir pris conscience du danger de publicités trop souvent fondées sur la volonté de choquer.
Ensemble, demandons aux pouvoirs publics de créer une instance de prévention avant toute diffusion de publicités dans l'espace public !

Si vous n'êtes pas Français-e, vous pouvez vous sentir concerné-e et agir vous aussi pour qu'il n'y ait plus de publicité sexiste en France. Joignez-vous à cette action collective en envoyant, en tant que membre de La Meute, la lettre ci-dessous (ou un message analogue rédigé dans vos propres termes) aux présidents de la République, du Sénat et de l'Assemblée nationale. Par la poste de préférence, car c'est beaucoup plus efficace qu'un courriel.
Chaque lettre compte. Selon les spécialistes de communication, une lettre reçue d'une personne qui proteste correspond à celles de mille autres qui sont tout aussi mécontentes mais n'ont pas écrit.
Ensemble, nous gagnerons !


Lettre ouverte des Chiennes de garde
aux présidents de la République, du Sénat et de l'Assemblée nationale


LA PUBLICITÉ NOUS TIRE VERS LE BAS.
ÇA SUFFIT !

Prévenir le tabagisme des jeunes - la cause est juste mais, pour en faire la publicité, l'association Droits des non fumeurs a utilisé un moyen dangereux : trois images représentant - avec une cigarette comme symbole sexuel - une fellation qu'un homme impose à une jeune fille dans un cas, à un jeune garçon dans les deux autres ; ces images, diffusées dans des lieux publics, sur des présentoirs de cartes gratuites, renforcent l'amalgame entre violence masculine et sexualité, ce qui est typique de la pornographie.
Comparer la dépendance au tabac avec le crime de viol sur mineur est abusif.
Exposer dans l'espace public des images pornographiques est une agression, d'autant plus cruelle que des millions d'entre nous ont été victimes de violences sexuelles.

Phénomène rare, cette campagne a été réprouvée à la quasi-unanimité. C'est le signe d'une prise de conscience dans l'opinion : une décision politique s'impose.
En France, les publicitaires ont pris un pouvoir démesuré : ils envahissent notre environnement et nous manipulent pour susciter des désirs qui modifieront nos comportements. Une fois de plus, la preuve est faite qu'ils usent de manière irresponsable d'un pouvoir qui, de surcroît, s'exerce sans contrôle. En effet, l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) n'intervient pas avant la diffusion des campagnes, sauf pour les spots télévisés ; elle peut demander le retrait d'une publicité après avoir reçu des plaintes, c'est-à-dire quand le mal est déjà fait : son inefficacité est donc flagrante.

Nous revendiquons le droit de vivre sans être exposés en permanence à des clichés sexistes, des slogans abrutissants, des images de violence, et en particulier de violence sexuelle, car pour nous, féministes, la sexualité est la rencontre de deux adultes (des majeurs au sens légal : plus de 15 ans), dans la réciprocité de leurs désirs.
Nous demandons la création d'une instance chargée d'examiner toutes les publicités avant leur diffusion dans l'espace public. Dirigée par une personnalité indépendante, elle sera composée pour moitié de représentant-es du peuple (élu-es, associations) et pour moitié de professionnels.

Aucun film ne peut sortir en France sans un visa officiel ; pourtant, personne n'est obligé d'aller au cinéma ni d'acheter un DVD. Alors, pourquoi les publicitaires ont-ils toute liberté pour imposer des images dégradantes, dévalorisantes ou déshumanisantes dans l'espace public ?
Depuis dix ans, La Meute des Chiennes de garde explique que ÇA SUFFIT !
Aux politiques d'agir !

M. le président de la République, Palais de l'Élysée, 55 rue du faubourg Saint Honoré 75008 Paris
M. le président du Sénat 15 rue de Vaugirard 75006 Paris
M. le président de l'Assemblée nationale 126 rue de l'Université 75355 Paris cedex 07

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English text
A French anti-smoking advertisement aimed at young people that plays off a pornographic stereotype has been almost unanimously attacked for creating a false parallel between oral rape and smoking.
The organisation “Droits des Non-fumeurs” (Nonsmokers' Rights) published 15,000 cards, distributed free in places where young people tend to go. The slogan “Smoking means being a slave to tobacco” accompanies a photo of a close-up of clothed man's body, seen from the side. The man's hand is pushing down on the head of a teenaged girl with a cigarette in her mouth. Her eyes are at the level of his belt, and she is looking up, with an expression of fear. The cigarette appears to be protruding from the man's fly. Two other pictures show teenaged boys in the same position.

The problem of increased smoking among the young is a serious one, but it does not justify trivializing masculine sexual abuse of young people. Think of the damage these images will do to teenagers beginning their sex lives! Think of the violence they will represent to the millions of people who have already suffered such abuse!
This campaign reinforces the association between sexuality and male violence that is typical of pornography. The Chiennes de garde oppose the public display of such images because, as feminists, we believe that sexuality is an expression of mutual desire between people above the age of consent.

Due to the immediate reactions from various sides, the campaign has been promptly removed from public places. The Chiennes de garde are seizing this occasion to demand (by writing to the presidents of the Republic, the Senate and the National Assembly) that French political authorities create a committee that will control advertisements intended to be visible in public spaces.
Not a single movie can be released in France without an official visa, even though seeing a movie requires making a choice and a certain effort. Why do advertisers have the right to bombard us with degrading, debasing and de-humanizing representations of human beings? Enough is enough!

Even if you are not French, you may still feel concerned about sexist advertising in France. Join our network's action asking for the creation of a committee, by sending the following request to the above-mentioned addresses:
Monsieur le Président,
Membre de La Meute des Chiennes de garde, je demande la création d'une instance chargée d'examiner toutes les publicités avant leur diffusion dans l'espace public. Dirigée par une personnalité indépendante, elle sera composée pour moitié de représentant-es du peuple (élu-es, associations) et pour moitié de professionnels.

Every letter counts. Your action will be useful. Together, we'll win !

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Des nouvelles de l'action n°33, sur le « fromage qui tue ».
À la suite de notre lettre aux candidats aux élections régionales, nous avons reçu une seule réponse, et elle est satisfaisante : voir http://www.lameute.fr/agir/cantal-suite.php3
(à suivre)

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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 146
8 mars 2010

8 mars : les Chiennes de garde disent NON à la violence contre les femmes !

Aujourd'hui, c'est le 8 mars, Journée internationale des femmes.
Partout dans le monde, des féministes manifesteront dans la rue (à Paris, de la Nation à la Bastille ; rendez-vous place de la Nation, à 18h30, à l'angle du boulevard Voltaire, derrière la banderole Chiennes de garde).

Pour découvrir quel est le Macho de l'année choisi par les Chiennes de garde, rendez-vous sur le site http://chiennesdegarde.com/

À la lecture de la sélection de 2009, les premières réactions de féministes québécoises attestent que dans d'autres pays, moins préoccupés par la galanterie que par l'égalité, un homme public ne pourrait pas dire de pareilles horreurs sexistes sans être instantanément contraint de démissionner. Or quatre hommes politiques importants figurent au tableau de déshonneur des Chiennes de garde. Cela en dit long sur ce que doivent affronter les Françaises dans ce milieu comme dans bien d'autres.

Parmi les nombreux commentaires du choix par les Chiennes de garde du Macho de l'année, je vous signale, pour son humour et sa qualité d'analyse, celui d'Eric Fassin :
http://www.mediapart.fr/club/blog/eric-fassin/070310/8-mars-louis-nicollin-ou-l-insulteur-du-genre-humain

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Voici un excellent texte auquel les Chiennes de garde s'associent au titre des violences symboliques. Il émane du Collectif pour la Grande Cause Nationale 2010 contre les violences faites aux femmes (site : violencesfaitesauxfemmes.com ) qui rassemble 25 associations (liste à la fin)

<< Oui, la violence masculine envers les femmes existe. Elle a toujours existé. A toutes les époques, sur tous les continents, dans toutes les cultures. Aujourd'hui agir contre ces violences est une Grande Cause Nationale qui concerne l'ensemble de notre société.
Des femmes ont toujours lutté contre les violences masculines. Des luttes personnelles, individuelles pour surmonter la violence. Des luttes solidaires pour venir en aide aux femmes violentées. Des luttes féministes qui s'organisent, se spécialisent, se développent de plus en plus depuis quarante ans contre les multiples formes de violence : violences sexuelles, violences dans la relation de couple, violences liées aux traditions, violences sur le lieu du travail, violences envers les femmes issues d'autres cultures, violences de l'achat d' « actes sexuels », violences de l'image dégradée et avilissante des femmes dans la production pornographique….
Aujourd'hui, pour cette Grande Cause nous sommes réunies, organisées dans un collectif de 25 associations. Nos champs d'action sont divers mais nous faisons les mêmes constats.
Quelle qu'en soit la forme, la violence masculine envers les femmes découle de l'organisation millénaire des sociétés humaines, système patriarcal historique et structuré de domination des femmes par les hommes.
Quelle qu'en soit la forme, la violence provoque les mêmes blessures : atteintes à l'identité, à l'intégrité, à la liberté, aux droits fondamentaux, à l'équilibre psychique, à la santé physique et mentale de celles qui en sont victimes ;
Quelle qu'en soit la forme, pour exercer des violences les agresseurs mettent en œuvre la même stratégie : isoler, mépriser et dévaloriser leur victime, transférer la responsabilité des violences sur celle qui les subit, maintenir sous terreur, verrouiller la parole qui mettrait un terme à leur impunité ;
Quelle que soit la forme de violence subie, les femmes violentées ont besoin de soutien, de sécurité, de solidarité, de justice, de soins pour retrouver le sens de leur vie et leur pleine autonomie.
Quelle que soit la forme de violence, le fondement de l'aide que nous pouvons leur apporter est semblable et nous leur disons : vous avez raison de dénoncer la violence, l'agresseur n'avait pas le droit d'agir de cette façon, c'est interdit, c'est puni, vous avez des droits, nous allons vous aider .

Ces quarante années ont permis de briser le silence. Trop longtemps les victimes ont été étouffées par la honte, aujourd'hui il est temps, ensemble, de faire changer la honte de camp ! >>

Association de Femmes Euro Méditerranéennes Contre les Intégrismes (AFEMCI) ; Association Française des Femmes Médecins (AFFM) ; Alliance des femmes pour la démocratie ; Association de Solidarité avec les Femmes Algériennes Démocrates (ASFAD) ; Association européenne contre les Violences Faites au Femmes au Travail (AVFT) ; Commission pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles (CAMS) ; Coordination française pour le Lobby Européen des Femmes (CLEF) ; Centre National d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CNIDFF) ; Collectif Féministe Contre le Viol (CFCV) ; Conseil National des Femmes Françaises (CNFF) ; Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes (ECVF) ; Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) ; Femmes Solidaires ; Fondation Jean et Jeanne SCELLES ; Groupe pour l'Abolition des Mutilations Sexuelles Féminines, des Mariages Forcés et autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des enfants (Fédération Nationale GAMS) ; Les Mariannes de la diversité ; Mouvement Jeunes Femmes ; Mouvement du Nid ; Mouvement Ni Putes Ni Soumises (NPNS) ; Mouvement Français pour le Planning Familial ; Regards de Femmes France ; Union Européenne Féminine (UEF) ; Vivent les femmes ; Voix de Femmes ; Zonta Clubs de France.

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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 147
15 mars 2010
Prix et concours

1/ Les prix Macho des Chiennes de garde
2/ Les Chiennes de garde lancent un concours de bandes dessinées

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui comprend à ce jour 7 294 personnes et associations, dans 59 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »
Il y a sûrement dans votre entourage des personnes prêtes à se joindre à nous, en signant le Manifeste, sur le site de La Meute, http://www.lameute.fr/texte/. Vous pourriez le leur proposer.
L'union fait la force, et notre mouvement collectif est efficace, comme le montre le succès de nos actions.

Cher-es membres de La Meute des Chiennes de garde,
Voici les dernières nouvelles de nos actions :

1/ Les prix Macho des Chiennes de garde

1/a Macho de l'année, élu par les adhérent-es de l'association Chiennes de garde
Après le cardinal-archevêque de Paris, André Vingt-Trois, premier Macho de l'année en 2009, le deuxième macho à recevoir ainsi les déshonneurs féministes est Louis Nicollin, président du club de football de Montpellier : voir sur le site
http://chiennesdegarde.com/Macho10-CPmacho.html
Regardez aussi les autres machos sélectionnés, qui donnent une piètre image de la prétendue galanterie française ! http://chiennesdegarde.com/Macho10-SelecPhrases.html

L'information a été diffusée le 5 mars dans le journal de la mi-journée sur France Inter, Europe 1 et RTL, puis reprise par de nombreux sites.

1/b prix Macho à la publicité la plus sexiste de 2009, choisi par La Meute parisienne
voir http://chiennesdegarde.com/Macho10-CPpub.html
Dans la catégorie « violence et prostitution », La Meute a choisi la campagne de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui dévalorise ce métier en l'assimilant à une pratique de prostitution.
Nous avons reçu le soutien de plusieurs kinésithérapeutes qui avaient vainement tenté de faire entendre leur opposition à cette campagne.

Les Chiennes de garde ont été très sollicitées par les médias, et ont reçu de nombreux courriels d'injures, et aussi de félicitations, à la suite d'interventions de la cheffedemeute à la télévision.
Cela est dû :
- à la période du 8 mars, avec l'intérêt subit (et généralement sans lendemain) des médias pour les questions de femmes,
- à notre engagement contre la campagne d'une association contre le tabagisme utilisant une représentation de viol par fellation : nous avons répété que tous les moyens ne sont pas bons, et que des moyens indignes ne justifient pas la meilleure des fins. Voir http://www.lameute.fr/actualite/dernier10.php3 « Non à la banalisation de la violence sexuelle ! »
- à notre prise de position contre l'affiche du chanteur Damien Saez : une photo de femme nue dans un chariot de supermarché. Voir http://www.lameute.fr/actualite/dernier10.php3 : « Zola, reviens !_On abuse de ton ''J'accuse'' ! »

Au total, pendant la quinzaine de la bonne parole féministe, 7 radios, 4 articles et 9 télés !


2/ Concours de bandes dessinées
Engagez-vous, rengagez-vous avec les Chiennes de garde !

Les Chiennes de garde ouvrent un concours de bandes dessinées à toutes et à tous, même si vous « ne savez pas dessiner » ! Vous savez tenir un crayon ? Vous avez envie de vous exprimer ? Alors, tous les ingrédients sont réunis !
Si vous avez besoin de pistes, d'idées de scénario, de gag ou de dessin, le blog « coinceurs de bulles » http://cbulles.blogspot.com comporte une partie pédagogique très abordable.
Nous comptons sur vos nombreux coups de patte !

Règlement sur le site : http://www.chiennesdegarde.com/BD.html
L'auteur-e de l'œuvre primée sera récompensé-e par l'album « En chemin, elle rencontre » (éd. Des Ronds dans l'O, 2009), réalisé par des artistes engagé-es contre les violences faites aux femmes.

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La Meute des Chiennes de garde, 12 mars 2010
ZOLA, REVIENS !
ON ABUSE DE TON « J'ACCUSE » !

Le corps nu d'une femme coincé dans un chariot de supermarché. C'est une photo en noir et blanc, la pochette d'un album de Damien Saez proposée comme affiche dans le métro parisien et refusée par les responsables de l'affichage.
La Meute des Chiennes de garde approuve cette décision.

Le corps est jeune et mince. Les cheveux clairs sont bouclés et flous, les yeux fermés très maquillés et les sourcils rehaussés de noir. Le dos de la femme étant en contact avec l'arrière du chariot, la chair du dos et des fesses doit s'enfoncer dans le grillage.
Les cuisses sont écartées, et les mollets sortent du chariot, de sorte que la vulve est à peu près cachée. Un pied n'est pas visible ; une chaussure noire à talon aiguille tient en équilibre au bout de l'autre pied. Un bras cache les seins, l'autre est levé et replié, les deux mains se rejoignant sur la nuque.
S'agit-il d'une morte ? La pâleur cadavérique du corps et son aspect désarticulé peuvent le laisser penser.
En haut à gauche, en caractères peu lisibles, petits et blancs sur fond gris, les mots J'ACCUSE.

Que trouve-t-on dans un chariot de supermarché ? De la marchandise achetée. On comprend donc que cette femme a été achetée nue, et que son corps est prêt à être consommé.

Pour faire sa promotion, Damien Saez utilise une image racoleuse et abuse du parrainage de Zola.
« J'accuse » est une allusion au texte d'Emile Zola, qui se termine par une accusation précise des coupables de la machination dont a été victime le capitaine Dreyfus.
Ici, qui est le sujet qui accuse ? Sur quoi porte l'accusation ?
S'agit-il, comme l'explique Damien Saez dans des interviews, de dénoncer la société de consommation ? D'accuser la société machiste de faire du corps des femmes une marchandise utilisée à satiété dans la publicité pour vendre n'importe quoi ?
Est-ce une allusion à la prostitution, aux millions de corps violentés, torturés, exposés et achetés ?
Peut-être tout cela est-il dans la chanson portant ce titre, mais les personnes qui voient cette image ne le savent pas.
Prétendre dénoncer, tout en exhibant, aboutit au résultat inverse.
Ce qui est visible, ce qui nous agresse, ce que nous refusons de voir ainsi exposé dans l'espace public, c'est le spectacle d'un corps de femme nu et hypersexué assimilé à une marchandise.

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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 148 15 novembre 2010
ACTION N°33 (suite)
NON AU FROMAGE QUI TUE !


Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui compte 7 500 personnes et associations, dans 59 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »
Nous sommes des millions à nous sentir agressé-es par le sexisme des publicités, notamment des affiches imposées dans l'espace public ! Voyez sur le site http://www.lameute.fr/actualite/dernier10.php3, ainsi que sur le blog de Bulledogue http://humourdedogue.blogspot.com/, les dernières publicités sexistes décrites et commentées par des membres de La Meute !
Il y a sûrement dans votre entourage des personnes prêtes à se joindre à nous, en signant le Manifeste, sur le site http://www.lameute.fr/texte/. Vous pourriez le leur proposer.
L'union fait la force, et notre mouvement a fait depuis dix ans la preuve de son efficacité.


Suite de l'action N°33 de La Meute « NON AU FROMAGE QUI TUE ! » (voir le premier texte sur le site http://www.lameute.fr/agir/cantal.php3 avec les lettres envoyées par des membres de La Meute
et http://www.lameute.fr/agir/cantal-suite.php3 )
Pour voir la nouvelle campagne :
http://www.facebook.com/group.php?gid=136649437193


NON AU FROMAGE QUI TUE ! (suite)
une campagne publicitaire sexiste reprise et aggravée

Lettre ouverte des Chiennes de garde
à MM. Vincent Descœur, président du conseil général du Cantal
et René Souchon, président du conseil régional d'Auvergne

Messieurs,
En octobre 2009, nous vous avons écrit pour dénoncer la banalisation de la violence misogyne dans la campagne publicitaire « Oublier le cantal peut être fatal ! », ainsi que son financement partiel par des fonds publics.

Chantal a oublié le fromage ? Pour la punir, son compagnon :
1. l'expulse de la voiture, lui jette son sac, et la laisse au bord de la route ;
2. la laisse tomber au bas de la pente, avec cri de détresse de la victime.

Un an plus tard, cette campagne est de nouveau diffusée à la télévision et visible sur Internet, avec des modifications qui en aggravent la misogynie : Chantal n'a pas oublié le fromage - elle l'a caché pour le manger seule, et elle mérite donc la violence qu'elle subit !

Les films de cette campagne comportent toujours les logos de la République française et de l'Union européenne ; ils ont été financés en partie par de l'argent public, du conseil régional d'Auvergne et du département du Cantal.

Ridiculiser une femme, et la violenter, tout en la désignant comme responsable de ces violences, est donc le choix publicitaire fait, puis confirmé par les responsables politiques que vous êtes. Alors qu'en 2010, les violences faites aux femmes sont une Grande Cause nationale ! Alors qu'en France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son compagnon !

Nous disons NON à la banalisation de la violence contre les femmes !
NON à ce prétendu humour qui prend les femmes pour cible !
Nous demandons l'arrêt de cette campagne sexiste.
Les instances politiques doivent cesser de cautionner la violence machiste en utilisant l'argent public.

XXX

Nous vous invitons à écrire vous aussi (vous pouvez vous inspirer du texte de La Meute) à
M. Vincent Descoeur, président du Conseil général du Cantal
Hôtel du Département
28, avenue Gambetta 15015 Aurillac Cedex
courriel via le site http://www.cantal.fr/

M. René Souchon, président du Conseil régional d'Auvergne
Hôtel de la Région
BP 60 63402 Chamalières Cedex
courriel via le site http://www.auvergne.org/contacts.html


Salutations féministes des Chiennes de garde et de la cheffedemeute
Florence Montreynaud


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DES NOUVELLES DE LA MEUTE DES CHIENNES DE GARDE
N° 149 9 février 2011
ACTION N°35 : NON À LA PUTANISATION DES PETITES FILLES !


La Meute vous propose de signer une pétition contre l'érotisation des images d'enfants dans toutes les formes de publicité, lancée après la publication dans Vogue-France d'images érotisées de petites filles. (liens ci-dessous)

Ce courriel est envoyé à l'ensemble de La Meute des Chiennes de garde qui compte 7 556 personnes et associations, dans 59 pays, ayant signé le Manifeste « Non à la publicité sexiste ! »
Nous sommes des millions à nous sentir agressé-es par le sexisme des publicités, notamment des affiches imposées dans l'espace public !
Il y a sûrement dans votre entourage des personnes prêtes à se joindre à nous, en signant le Manifeste, sur le site http://www.lameute.fr/texte/. Vous pourriez le leur proposer.
L'union fait la force, et notre mouvement a fait depuis dix ans la preuve de son efficacité.
Voyez sur le site des Chiennes de garde http://www.chiennesdegarde.com/ le blog de Bulledogue, avec des commentaires mordants de publicités sexistes.

Le magazine Vogue-France a publié dans le n° de décembre 2010 des photos de fillettes habillées et maquillées comme des adultes, et prenant des poses de séduction. Vous pouvez les voir ici : http://www.detouragebreizh.com/images/vogue/voguedecembre2010.html
Une lettre ouverte, signée par 150 pédiatres, médecins de l'Éducation Nationale et de la Protection maternelle et infantile, a été adressée au magazine pour protester contre cette instrumentalisation d'enfants à des fins commerciales, et alerter sur les dangers de l'hypersexualisation dont sont particulièrement victimes les petites filles.
Une pétition « contre l'érotisation des images d'enfants dans toutes les formes de publicité » a été lancée pour demander aux pouvoirs publics français de fixer des limites à l'utilisation de l'image des enfants.
La Meute se joint à cette action. Nous vous invitons à signer cette pétition : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N6214

Chiennement vôtres,
Les responsables des Chiennes de garde

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